On retrouve dans ce pays différentes éthnies, la plus importante étant celle des Wolofs. mais il y a les Sereres, les Mandingues, les Diolas, les Toucouleurs et celle qui nous interesse "les Peuls".
Les Peuls sont des nomades, des hommes du désert qui élèvent d’immenses troupeaux de zébus. Probablement originaires du Nil, ils sont musulmans et ont beaucoup soufferts de l’extension de la culture de l’arachide qui épuise les sols, donc les pâturages. Nous, nous allons dans le nord est du pays, nous decouvrirons plus amplement cette ethnie ainsi que la religion musulmane.
Les Peuls parlent Pulaar mais ils parlent aussi français, pour la plupart. Ce qui nous enlève déjà une barrière, celle de la langue. Pour ce qui est de la religion musulmane, j'en connais les bases voir plus mais l'islam là-bas s'est accoutumée au pays, son histoire avec une religion beaucoup plus ancienne: "la religion animiste", mais bon c'est une autre histoire je ferais des recherches pour vous en parler si ça interesse.
Les informations qui suivent proviennent d'un site.J’ai trouvé intéressant de les citer car elles sont, je crois, indispensables pour s’impliquer dans la communauté et comprendre ainsi les valeurs et coutumes des sénégalais.
Les salutations sont extrêmement importantes : ici, on dit bonjour, tout le temps, à tout le monde, même à quelqu’un qu’on n’a jamais vu et qu’on ne reverra jamais. Le « Salamaleikum » (répondre « Aleikum Salam ») est de bon ton. Ne pas hésiter à s’enquérir de la famille, même si on ne la connait pas. On termine par un « Alhamdoulilahi ».
La tenue : montrer ses jambes (pour les filles, mais aussi pour les garçons) est très mal vu par les musulmans. Evitez donc les shorts et mini-jupes. Vous pouvez par contre sans problème donner la tétée à votre bébé au vu et sus de tout le monde, cela ne choquera personne. Les chapeaux ou casquettes sont très utiles puisqu’au Sénégal le soleil tape fort. La femme typique porte la marnière
Le repas : le repas se prend accroupi par terre ou assis sur un petit tabouret, dans un plat commun, souvent avec la main. Déchaussez-vous avant de marcher sur la natte, lavez-vous les mains (attention à l’hygiène : l’eau est pour tout le monde la même) et n’utilisez que la main droite, la gauche étant réservée à d’autres usages. Avant de commencer à manger, attendez que le maître ou la maîtresse de maison ait prononcé le « Bismilahi ». On ne boit qu’une fois le plat principal fini. Pour son hôte, La maîtresse de maison enlèvera les arêtes du poisson ou avancera les meilleurs morceaux : n’en soyez pas gêné. Le plus souvent, les hommes mangent d’abord, les femmes et les enfants ensuite.
Le thé : la cérémonie du thé est très importante : si vous acceptez le premier, il vous faudra aller jusqu’au troisième, le plus sucré. Prévoyez alors une heure ou deux.
Le marchandage : l’objectif premier du marchandage n’est pas de faire baisser les prix. Il s’agit avant tout d’un échange. Prenez votre temps, parlez d’autre chose, exclamez-vous bien fort. Plus longue sera la discussion, plus vous aurez l’estime de votre interlocuteur.
L’interpellation : pour appeler quelqu’un dans la rue, héler un taxi, on fait « PSSST ». Cela n’a rien d’impoli, contrairement à ce que certains pourraient croire, … et c’est efficace (toute la rue se retourne en général !).
L’islam et les prières : l’islam impose cinq prières quotidiennes, à des heures bien précises, faites après des ablutions rituelles. Ne vous étonnez donc pas de voir certaines personnes se laver les pieds, la tête et les mains sur le bord du trottoir, ou votre boutiquier abandonner ses clients sans préavis pour prier derrière le comptoir. Patientez, tout ça est très naturel.
La mendicité et l’aumône : vous serez sans doute surpris de rencontrer beaucoup de mendiants, dont des personnes handicapées par la poliomyélite ou la lèpre. Donnez une petite pièce si vous le pouvez, et surtout un grand sourire. Faire l’aumône au moins une fois par jour est une recommandation de l’Islam. Quand on a déjà donné l’aumône à un premier mendiant, on peut dire à tout autre demandeur : « egg na » qui signifie « c’est arrivé » (l’aumône est arrivée au ciel).
L’avenir est, par définition, entre les mains de Dieu. Faites donc suivre vos phrases au futur par « Inch Allah » (qui ne signifie pas du tout « peut-être »).
Les plaisanteries : ne soyez pas choqués si vous entendez deux personnes se traiter mutuellement d’esclaves (Suma jaam nga : tu es mon esclave). Ceci remonte à très longtemps, alors que certaines castes avaient le pouvoir et la richesse et entretenaient des « dépendants ». Ceci a aujourd’hui disparu, mais reste un sujet de plaisanterie. Cela se produit entre les Diop et les Ndiaye, les Gaye et les Diagne, les Wade et les Mbaye, et aussi entre les Sérères et les Diolas.
Les bonnes : avoir une bonne n’est pas le symbole d’une vieille aristocratie sur le retour. Avoir une bonne, c’est d’abord fournir un emploi à quelqu’un, qui pourra alors en embaucher une autre pour sa famille...
Cultures : musiques, danses : de nombreux rassemblements dans les rues pour des mariages, des naissances des fêtes nationales, sont portés par le rythme des tamtams et des danseurs _ Sports : la lutte traditionnelle, le football, les arts martiaux _ Jeux : scrabble, dames, échecs… les gens jouent beaucoup dans les rues!!